Séminaire de recherche OPUS – Patrimoines et patrimonialisations
Ruines. Entre oubli, nostalgie et réappropriations
Mardi 15 mai – de 9h30 à 12h30
Programme :
L’iconographie des ruines romaines à la Renaissance : aux origines de l’archéologie moderne et d’une conscience patrimoniale
Emmanuel LURIN (Centre Chastel, Sorbonne Université)
L’intervention sera centrée sur les dessins d’architecture, les images d’antiquités et les différentes formes d’iconographie savante (vues topographiques, reconstitutions architecturales, descriptions antiquaires) qui témoignent d’une étude raisonnée des vestiges antiques à Rome à la Renaissance. Quelle est la place des “ruines” dans ces représentations ? Que percevait-on des sites archéologiques ? Comment appréciait-on l’ancienneté des bâtiments au regard des autres enjeux historiques, artistiques ou théoriques ? Peut-on déjà parler d’une méthode archéologique dans les milieux antiquaires et d’une forme de conscience patrimoniale dans le domaine de la législation, les politiques d’aménagement et le discours public ?
Devant la ruine
Jean-Louis Tornatore (Université de Bourgogne et Centre Georges Chevrier (UMR 7366 cnrs-uB)
Est-il encore possible de postuler une esthétique des ruines et de les célébrer comme espaces d’inattendu, de liberté et de transgression ou bien comme lieux de mémoire, de fantômes et de fantasmes, alors qu’il est devenu évident que nous vivons dans un monde en ruine, sous menace d’effondrement ? Est-il seulement possible de ne pas se retourner pour ne pas en interroger les causes et pointer les responsabilités de la dévastation ? Est-il alors possible de se projeter en avant pour se défaire de l’ombre de ces sombres sentinelles de la modernité ?
Inscription en ligne
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Informations pratiques
Mardi 15 mai 2018 – de 9h30 à 12h30
Muséum national d’Histoire naturelle – Amphithéâtre Rouelle – 47 rue Cuvier – 75005 Paris
Entrée libre sur inscription